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Militant Haut-Rhinois du MoDem
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16 mai 2009

François Bayrou à Mulhouse

« Strasbourg, capitale européenne à 100% »


François Bayrou, hier soir à Mulhouse. Il veut éviter aux parlementaires européens « d'être pris dans la technocratie et le chaudron bruxellois ». (Photo DNA - Sébastien Bozon)

François Bayrou a lancé hier soir depuis Mulhouse la campagne du MoDem haut-rhinois pour les élections européennes. Se positionnant en alternative à l'UMP et au PS, il a plaidé pour que Strasbourg redevienne « la capitale institutionnelle européenne à 100% ».

« L'Europe, c'est pas ailleurs, c'est chez nous », a d'emblée lancé le président du Mouvement Démocrate devant plus de 200 militants centristes réunis à Mulhouse pour le lancement de la campagne des européennes dans le Haut-Rhin. Entourés de Jean-François Kahn, tête de la liste du Grand Est et de ses colistiers dont Nathalie Griesbeck, Yann Wehrling, Odile Uhlrich-Mallet et Danielle Meyer, François Bayrou a plaidé pour une Europe de la proximité. « Il faut qu'elle redevienne l'affaire des citoyens », aime-t-il répéter.
Pour ce faire, celui qui fut le conseiller du président du Parlement européen Pierre Pflimlin dès 1984, revendique la « restitution » à Strasbourg de son rôle de capitale institutionnelle pleine et entière, avec déménagement des services afférents. C'est le meilleur moyen selon lui de rendre la voix des parlementaires « distincte » des autres institutions et d'« éviter aux représentants des citoyens d'être pris dans la technocratie et le chaudron bruxellois ». « Il faut accepter d'être tout seul avant d'être précurseur », a-t-il souligné en regrettant la position de Daniel Cohn-Bendit qui voit le Parlement seulement à Bruxelles.

« Les deux puissances établies
sont à côté de la plaque »

« Je vois bien que je pose problème. Ça tombe bien, car ils me posent aussi problème », a répliqué François Bayrou à François Fillon qui, jeudi soir à Nancy a estimé que « son appétit présidentiel a définitivement écarté son zèle européen » (DNA d'hier). « En deux ans, que de dégâts ! », a poursuivi l'ancien candidat à la présidentielle de 2008 en relevant les secteurs en crise : « l'hôpital en charpie, la justice démoralisée, les agriculteurs assommés… »
« Les européennes, ce sont des élections, pas des sondages », a enchaîné le président du MoDem qui refuse de séparer le débat national de l'enjeu européen. Et de se poser une fois encore en alternative à l'UMP et à un PS « en crise profonde ». « Quand on est une force de renouvellement, on perturbe les forces en place. Nous préférons que ça ne reste pas comme avant. Les deux puissances établies sont à côté de la plaque, elles ont besoin d'être secouées. Il est très important qu'arrivent d'autres démarches, d'autres styles, d'autres personnalités », a conclut François Bayrou qui observe avec « tristesse » le parcours politique du Mulhousien Jean-Marie Bockel.

Franck Buchy

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