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Militant Haut-Rhinois du MoDem
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7 juin 2012

"Nous sommes une force d'apaisement de la société française, constructive et coopérative!"


Marielle de Sarnez, invitée de Elysée 2012 sur... par LeCentrePourLaFrance

 

Marielle de Sarnez était l’invitée d’Élysée 2012, sur i>télé, mardi 5 juin. Pour elle, les candidats du Centre pour la France représentent la seule "force positive, d’apaisement et de coopération" de la vie politique française.

Pour l’eurodéputée, le Centre mérite d’être représenté à l’Assemblée nationale : "C’est affaire de démocratie et c’est vital, essentiel pour le pays, qu’il y ait cette force un peu singulière qui est une force d’apaisement de la société française, constructive et coopérative, qui prendra toute sa part au redressement du pays", a-t-elle défendu, rappelant que près de 10% des Français se sont reconnus dans ce projet lors de l’élection présidentielle.

"Le pays a besoin d'apaisement"

Revenant sur les premières semaines de mandat de François Hollande, Marielle de Sarnez a estimé qu’il "assume sa fonction et, je l’espère, se sent plutôt en charge de l’intérêt général du pays, représentant l’ensemble des Français et pas ceux d’un seul camp". "C’est mon souhait et c’est ce que je ressens quand je le regarde aujourd’hui", s’est-elle satisfaite. "Je trouve que le pays avait besoin de cet apaisement et oui, je lui donne plutôt une bonne note", a-t-elle ajouté.

Marielle de Sarnez retient notamment "ses séquences à l’étranger". "La séquence européenne qui était au fond de dire ‘oui il faut l'équilibre des comptes et en même temps il faut agir sur la croissance’, tout cela est finalement assez raisonnable", a-t-elle jugé.

Pour autant, la dirigeante centriste reste mesurée: ces points positives n’empêchent pas qu’il y aura "une confrontation au réel qui est inévitable et il faudra revoir un certain nombre de promesses".

Encadrement des loyers: "Prenons exemple sur le modèle allemand"

Interrogée sur le sujet de l’encadrement des loyers, l’eurodéputée a invité les responsables politiques à prendre exemple sur le modèle allemand : "Je suis favorable à un système à l'allemande. C'est-à-dire une transparence des loyers par quartier, par zone, avec un loyer de référence fixé par un observatoire des prix des loyers".

"Le locataire dont le loyer dépasse de 15% ou 20% le loyer de référence du quartier a le droit de saisir le juge et, en général, le juge lui donne raison", a-t-elle affirmé, en vantant les mérites de ce système "transparent" et qui "incite aux bonnes pratiques". "Quand vous êtes propriétaire, vous regardez le loyer de référence de votre quartier et vous vous dites je ne peux pas louer plus cher", a-t-elle ajouté.

"On ne peut pas cependant bloquer les loyers d'un propriétaire s'il fait des travaux, il doit pouvoir relouer plus cher", a relativisé l'eurodéputée en appelant à avoir "de la souplesse". "Il faut un encadrement qui soit souple et le système allemand de ce point de vue est un bon système. C'était d'ailleurs une des idées de François Hollande pendant la campagne, donc, j'attends de voir cela à l'oeuvre", a-t-elle conclu sur ce point.

"Ne soyons pas obtus sur la question du cannabis"

Enfin, Marielle de Sarnez est revenue sur la polémique du moment, suscitée par la ministre Cécile Duflot : celle-ci a en effet prôné mardi une dépénalisation du cannabis en France, une position inverse de celle du gouvernement. 

"En démocratie, chacun a le droit de s'exprimer" même si il vaut mieux "avoir une ligne, être en cohérence" au sein d'un gouvernement, a-t-elle d’abord souligné. Sur le fond, elle estime qu’il faut aborder cette question "avec recul et donc pas pendant une élection législative". "Il faut aborder ces sujets de société avec ceux qui les traitent sur le terrain, je pense notamment aux médecins qui traitent les toxicomanes et à tous ceux qui voient les ravages de la drogue", a-t-elle ajouté. 

Selon elle, il ne faut "pas être obtus sur ces questions". "On voit bien qu'on a malheureusement échoué depuis de nombreuses années avec la pénalisation mais, en même temps, donner un signal en disant: ‘on peut consommer sans danger, notamment pour les jeunes, cela peut être dangereux’", a-t-elle fait valoir. "Donc, je dis attention. Traitons ces questions avec le temps, avec le recul et ceux qui sont en charge de ces problèmes-là dans la société", a-t-elle résumé.

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