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Militant Haut-Rhinois du MoDem
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23 juin 2009

Congrès à Versailles : François Bayrou dénonce "un manquement incroyable à des principes"

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Le Président du Mouvement Démocrate, qui a décidé d'écouter le discours du chef de l'Etat lundi devant le Congrès à Versailles, a annoncé qu'il quitterait l'hémicycle au moment du débat parlementaire après le départ de Nicolas Sarkozy.

"Un Parlement qui représente le peuple ne devrait pas accepter qu'on s'adresse à lui sans qu'il puisse répondre", a déclaré François Bayrou à la presse.

"C'est un manquement incroyable à des principes. Et que cela se passe à Versailles, cela donne un arrière-plan symbolique : si quelqu'un peut s'adresser au Parlement sans qu'il réponde, c'est un souverain", a ajouté le député des Pyrénées-Atlantiques.

"Pour la République, cela n'aurait pas dû être accepté. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas voté la réforme constitutionnelle et que je ne prendrai pas la parole dans ce débat", a-t-il conclu.

François Bayrou ne partage pas non plus l'idée des élus socialistes de demander au Premier ministre d'engager sa confiance devant le Parlement après le remaniement avec un discours de politique générale. "Cela n'a pas de sens, le discours de politique générale, c'est ici que nous allons l'avoir", a-t-il rappelé.

François Bayrou a aussi qualifié "d'incroyable catalogue de campagne électorale" le discours du chef de l'Etat devant le Congrès, dénonçant l'annonce d'un nouvel emprunt.

"L'annonce d'un nouvel emprunt a quelque chose de surréaliste, parce que de l'emprunt on en fait tous les jours", a-t-il estimé, alors qu'il a écouté sans applaudir le discours du chef de l'Etat dans l'hémicycle.

"On en est à 140 milliards de déficit annuel annoncés par le ministre des Finances. Où sont les limites dans cette dérive qui semble ne plus avoir de frein ?", s'est-il interrogé.

"Quand on parle déficit il n'y a pas tant de différences entre les bons, les moyens et les mauvais déficits. Au bout du compte c'est toujours de la dette qu'il faudra qu'on paye", a jugé le Président du Mouvement Démocrate.

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