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Militant Haut-Rhinois du MoDem
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5 juin 2012

3e CIRCONSCRIPTION DU HAUT-Rhin Alexandra-Delaunay-Hartemann, candidate pour le Centre pour la France

Pour Alexandra Delaunay-Hartemann, cette candidature à l'élection législative dans la troisième circonscription, constitue une véritable première. Mais la candidate investie par le MoDem sous la bannière du « Centre pour la France » se sent d'autant plus capable de représenter les gens au quotidien et revendique sa proximité avec le « terrain ».

Pas question pour Alexandra Delaunay-Hartemann, épaulée par son suppléant, Emmanuel Kettela, ancien maire de Roppentzwiller qui la guiddans ses premiers pas en politique, d'être impressionnée par cette joute électorale. « Par rapport aux autres candidats, j'ai une vision beaucoup plus proche des gens au quotidien et, de par ma profession, je me déplace beaucoup, dans toute la circonscription. Je suis beaucoup plus en phase avec les réalités du terrain que les vieux routards de la politique et même les plus jeunes », estime la candidate.

« Nous voulons apporter une fraîcheur dans le débat »

Elle explique être une militante active du MoDem depuis 2007, « au lendemain du discours de François Bayrou suite aux élections présidentielles ». Elle est d'abord devenue « conseillère départementale » et aujourd'hui « conseillère régionale » du Mouvement Démocrate alsacien. Elle en profite pour préciser avec vigueur qu'elle est bien la seule candidate investie par le MoDem. « D'autres s'approprient des soutiens centristes mais je représente le vrai centre avec une sensibilité écologique ».

Le fait que les résultats du MoDem aient été en assez net recul lors des dernières présidentielles dans la circonscription par rapport à 2007, ne trouble pas outre mesure la candidate et son suppléant. « Beaucoup ont voté blanc parce qu'ils ne se sentaient ni de gauche, ni de droite, nous leur donnons la possibilité de s'exprimer. Nous allons aussi au combat pour ne pas laisser la porte ouverte à l'électorat radical ».

La candidate et son suppléant estiment avoir pour eux « l'indépendance et la jeunesse pour agir ». Ils ne veulent pas faire de la politique « à la manière des chefs » et contestent le bilan du député sortant, « largement discutable avec la fermeture des services publics, des réseaux d'aide scolaire, de classes dans les écoles, de Peugeot Scooters à Dannemarie... ».

« En position d'écoute »

Ceci dit, s'ils indiquent ne pas avoir « de vision technocratique et bureaucratique des choses », ils « s'appuient quand même sur un socle de compétences, que j'apporte en tant qu'ancien élu », précise Emmanuel Kettela.

Tous deux veulent « apporter une fraîcheur dans le débat » et ont décidé de mener campagne de manière originale en organisant tous les soirs de cette semaine des tables rondes ouvertes à tous, avec un intervenant expert dans le domaine abordé, (artisanat, économie locale et l'environnement, l'instruction/la formation/l'éducation, agriculture et environnement durables, économie et droit local, environnement et tourisme). « Nous sommes en position d'écoute pour avoir le plus d'efficience possible au travers de la négociation ».

Parmi les principales propositions, Alexandra Delaunay-Hartemann propose la fin du cumul des mandats « et des pensions de retraite qui leur sont liées » et « proposera une loi pour qu'il ne soit plus possible à un évadé fiscal de venir se faire soigner en France d'une part et de représenter la France officiellement à l'étranger d'autre part. Quand on aime son pays, on accepte d'y vivre avec les avantages et les inconvénients ».

Localement, le problème du cumul des postes est illustré selon la candidate par un de ses adversaires, en l'occurrence Max Delmond. « Comment ces gens pensent-ils gérer la réalité de leurs fonctions », s'exclame-t-elle. « Lorsqu'on vient d'être élu conseiller général, se présenter à la députation, c'est se moquer de ses électeurs, ça ne va pas dans le sens de l'intérêt général ! », ajoute Emmanuel Kettela.

Des observateurs et des référents

La question de l'école est au coeur des préoccupations de la candidate : « il y a trop d'élèves par classe, enseigner et apprendre à 29 ou 30 est un défi permanent, il faut une analyse organisationnelle et structurelle de l'école. L'avenir ne peut pas se préparer au seul regard d'un budget et de statistiques ! ».

Alexandra Delaunay-Hartemann souligne également que « le climat familial influe sur celui de l'école ». La précarité économique, le problème de la garde des enfants -- « on manque de places et c'est onéreux » -- sont des problématiques qu'elle veut « travailler en amont en parlant avec les gens car actuellement il n'y a pas de dialogue entre les élus et la population ».

Elle propose la mise en place « d'observateurs et de référents dans les différents bassins de vie de la circonscription pour être en prise directe avec le citoyen. Je ne me bats pas pour aller voir la capitale mais pour porter les problèmes et les attentes des gens qui habitent le territoire ».

Parmi ses autres propositions figurent le démantèlement de la centrale de Fessenheim et une étude sur les énergies renouvelables, le développement économique de l'axe Belfort-Altkirch-Huningue-Bâle et Lörrach, « réelle alternative à l'axe Bâle-Mulhouse-Colmar-Strasbourg », la pérennisation des AMAP et circuits courts, le développement du tourisme et l'apprentissage de l'alsacien et de l'allemand, le droit pour les frontaliers au libre choix de la couverture maladie et de la protection sociale.

Noëlle Blind-Gander

Dernières Nouvelles d'Alsace du 05 juin 2012.


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